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Il popolo dei T5nquisti


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appunto Marben... non mi dire che non sapevi che la Vespa ha partecipato alla Paris-Dakar?

 

No, no lo sapevo. Infatti se notate ne avevo parlato qualche post più sopra, quando dicevo:

 

Quell'esemplare è esposto da un anno e mezzo al Museo Piaggio. Dal racconto che mi fece là B1, non emerse affatto che quella era una riproduzione. Penso pertanto si tratti del prototipo originale. Interessantissimo, è massicciamente rinforzato e su di esso sono state adottare varie soluzioni, presumo indotte dalla precedente esperienza alla Parigi-Dakar, quando Piaggio partecipò con 4 P200E.

 

 

Mentre la faccina :shock: era riferita a questo post:

 

A chi può interessare la notizia il contachilometri con contagiri digitale nuovo per il T5 è ordinabile al Piaggio Center alla modica cifra di 392,00 neuri + I.V.A ovviamente ... :azz::azz:

Il nuovo numero codice è 266649 che sostituisce 226042

 

Risposi prima che ci fossero altre repliche, ma ho notato che non mi apriva alcuna pagina, continuando a caricare. Quando ho riprovato a postare, evidentemente era comparsa nel frattempo qualche nuova risposta. Problema mio, o del server?

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Un motivo, potrebbe essere che, forse, la sella non è ribaltabile, oppure perchè per la ricostruzione hanno utilizzato un PX di quel tipo. Tra l'altro, non ha le frecce.

 

Non solo, ha anche l'attacco dei cofani coi galletti, soluzione adottata fino al 1982. Io sono dell'idea che la T5 della Dakar nascesse direttamente da un telaio PX senzafrecce, al quale poi è stata applicata la coda, ovviamente.

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Ecco delle altre foto dei 200 utilizzati per la Parigi/Dakar. Come si vede, anche questi sono senza frecce. Campeggia su tutte un bel faro di profondità fissato sul parafango anteriore. Il fuoristrada è uno di quelli utilizzati dal supporto.

paris_dakar_dantan_voir_le_sujet__lpope_vespa_13_211.jpg

paris_dakar_dantan_voir_le_sujet__lpope_vespa_11_117.jpg

paris_dakar_dantan_voir_le_sujet__lpope_vespa_10_128.jpg

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paris_dakar_dantan_voir_le_sujet__lpope_vespa_3_682.jpg

paris_dakar_dantan_voir_le_sujet__lpope_vespa_2_187.jpg

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Ed ecco da dove provenivano le mie informazioni sulla presunta o vera ricostruzione della T5:

http://www.vcomevespa.it/raid/parigidakar.htm

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Tratto dal sito http://www.dakardantan.com :

L’équipe Vespa part à la conquête de Dakar

L’usine Vespa s’engage sur le Dakar 1980

 

jeudi 7 septembre 2006, par Jeff

 

"Parcourir le désert, le Sahel et certaines pistes africaines en VESPA constitue déjà en temps ordinaire une délicate aventure mais le faire en compétition face aux autres concurrents disposant d’engins mieux adaptés à ce genre de compétition, c’est le pari de VESPA"

 

Ce Dakar 80, deuxième du nom, a été le théatre de nombre d’exploits !!! Et si le premier fut "pauvrement" couvert par les médias, cette seconde édition, forte du succès de la première, va devenir "l’évênement sportif" du début d’année. Sabine l’a bien compris et le changement de date par rapport à 1979 n’est pas un hasard ! Si quelqu’un a bien compris tout l’impact médiatique que peut rapporter ce Dakar, c’est bien Jean-François Piot. D’abord pilote de rallye émérite, il fut ensuite responsable des relations publiques et de la compétition pour Honda. C’est ainsi que pour le premier Dakar, il affréta un avion pour proposer une assistance à tous les clients Honda. Parti de chez Honda, il occupe l’année suivante le même type de poste chez Vespa et décide d’impliquer la marque dans la compétition. C’est ainsi qu’il engagea des Vespa pour la croisière verte et le "tour de France" moto de l’époque. Mais l’idée phare de Piot est de tenter un pari fou : engager 4 Vespa sur le Dakar.

 

Lui-même explique : "Parcourir le désert, le Sahel et certaines pistes africaines en VESPA constitue déjà en temps ordinaire une délicate aventure mais le faire en compétition face aux autres concurrents disposant d’engins mieux adaptés à ce genre de compétition, c’est le pari de VESPA"

 

Jean-François PIOT a déjà des idées pour constituer son équipe. Le projet est "bicéphale" :

 

4 Vespa pilotés par 4 pilotes capables de tenir le pari jusqu’au bout !

5 Land d’assistance (4 rapides attitrés au départ à chaque pilote de Vespa et 1 chargé d’être le magasin roulant emportant toutes les pièces de rechange possible). Ces land seront en plus pilotés par (idée géniale de Piot pour intéresser les journalistes) des"princes" du volant (amis de surcroît) et copilotés par un mécanicien VESPA pour être au plus efficace.

 

En ce qui concerne les pilotes Vespa, Piot a déjà des pilotes sous la main avec lesquels il a fait participer des Vespa à d’autres compétitions :

 

Yvan Tcherniavsky, champion de France 79 d’enduro en catégorie nationale.

Bernard Tcherniavsky, qui pilota un Vespa lors de la croisière verte et qui l’amena à la 35ème place.

Bernard Simonot, jeune pilote, vice-champion de France d’enduro en catégorie internationale, et qui faillit remporter la croisière verte sur une 175 cm3.

Bernard Neimer, champion de France 78 et en tête à l’époque du championnat de France 79. Bernard Neimer, que j’ai eu la chance de pouvoir contacter, était pilote motocycliste dans la police nationale. Lors du premier Dakar, il avait été remarqué par Piot lors d’essais de la 250 XLS avec Hervé Guilloux, responsable Honda France. Les essais se sont tellement bien passés que Piot engagea Bernard Neimer sur le premier Dakar en lui confiant une moto et s’occupant des frais divers. Neimer finit le Dakar à la 13ème place, 8ème motard. Piot le recontacta pour l’édition 80 et l’emmena dans cette aventure Vespa.

 

A noter qu’au cas où un des pilotes "officiels" avait une impossibilité de partir, Piot avait pensé à un remplaçant, Jean-Louis Albera qui pilota un Vespa au tour de France de l’époque.

 

La suite bientôt car j’ai pu rentrer en contact avec Jean-Pierre Hanrioud, qui pilota un des Land d’assistance, ainsi que Dominique Nayrolle qui fut sur le 5ème Land !!!

 

L’équipe des pilotes Vespa étant donc complète, la préparation des engins peut être mise en route. Le choix des scooters s’est en fait naturellement porté sur le type le plus performant, le VESPA 200, avec une cylindrée d’environ 150cm3. Les quatre VESPA seront spécialement préparés par l’usine PIAGGIO de Pontedera, en Italie. Cette préparation consistera surtout à renforcer certaines pièces (guidon, fourche, amortisseurs, pneus), à alléger les engins des pièces inutiles et à les doter d’un réservoir supplémentaire afin d’augmenter l’autonomie. On verra par la suite que de nombreux problèmes concernant les VESPA viendront de pièces qui n’auront pas été renforcées et qui casseront pendant le rallye. Ainsi, donc, coté deux roues, tout est prêt !! La seconde partie du projet de J-F PIOT est donc de présenter une équipe d’assistance tellement attrayante par la renommée des pilotes qu’elle sera également source d’intérêt pour les journalistes. Piot appelle donc ses anciens amis rallymen et pilotes de circuit pour monter son équipe. C’est ainsi qu’il contacte Henri Pescarolo (qui compte déjà plusieurs participations et victoires au Mans, plusieurs titres de champion de France en F2 et F3 !!!!!) et René Trautmann (plusieurs fois champion de France et d’Europe des rallyes !!!) qui répondent présent tout de suite. Piot contacte également son ami Jean-Pierre Hanrioud (au palmarès tout aussi lourd en rallye avec de nombreuses victoires !!!!!) qui dans un premier temps n’est malheureusement pas disponible. En effet, J-P Hanrioud, qui vient d’arrêter sa carrière de pilote, vient d’être recruté par Pirelli France et s’occupe de plusieurs pilotes en rallye dont J-Claude Andruet et Michelle Mouton. Responsable de la fourniture de pneumatiques pour ces pilotes (et d’autres), J-P Hanrioud annonce dans un premier temps à J-F Piot qu’il ne pourra pas participer à l’aventure. Piot contacte donc un autre pilote chevronné de l’époque, Guy Chasseuil, qui accepte. Le quatrième Land sera piloté par Piot lui-même et quant au cinquième, il sera piloté par François Brébant, responsable marketing PIAGGIO. Ce sera un châssis long tôlé qui assurera la maintenance de l’équipe et qui sera prêt à prendre la relève en cas de défaillance de l’un des véhicule (extrait de dossier de présentation de l’équipe VESPA...Merci J-P Hanrioud en passant). Aux côtés de F. Brébant, dans ce Land d’assistance, sera également présent Dominique Nayrole (présenté à Piot par Fenouil) qui est kiné et qui s’occupera de l’assistance “humaine” de l’aventure. La composition de cette assistance de choc est donc quasiment définitive à quelques semaines du départ. le choix des véhicules s’est porté sur des Land Rover V8 (tout neufs !!).

 

Tout est prêt quand deux événements vont coïncider et apporter un léger changement dans l’équipe. J-Pierre Hanrioud rencontre des difficultés dans son travail avec un manufacturier italien (Les italiens sont selon lui adorables mais ingérables !!!) et des pilotes de rallye qui veulent des pneus “qui n’existent pas” (pas facile à gérer non plus). Sentant arriver le Tour de Corse avec de probables conflits de part et d’autre, J-Pierre Hanrioud décide de partir de chez Pirelli France et du coup, se retrouve libre pour cette fin d’année 79 et donc, le Dakar. Il recontacte J-F Piot qui lui annonce que Guy Chasseuil se trouve de son côté dans l’impossibilité de partir sur ce dakar. C’est ainsi que Jean-pierre Hanrioud se retrouve donc le quatrième pilote des lands d’assistance à la place de Guy Chasseuil (qui reviendra sur le Dakar dès l’année suivante !).

 

la présentation presse

L’équipe officielle VESPA se retrouve donc courant décembre dans un restaurant parisien pour la présentation presse et se compose comme suit :

 

Pilotes scooter :

n° 5 : Yvan Tcherniavsky

n° 6 : Bernard Tcherniavsky

n° 7 : Bernard Neimer (reconaissable à son écusson de la Police Nationale sur le carénage du scoot)

n° 8 : Marc Simonot

 

pilotes Land :

 

n° 196 : Henri Pescarolo / Mauro Bellatriacia

n° 197 : René Trautmann / Roberto Valleci

n° 198 : François Brébant / Dominique Nayrole

n° 199 : Jean-Pierre Hanrioud / Moreno Bertini

n° 200 : Jean-François Piot / Bruno Spragia

 

Juste pour terminer et situer un petit peu le niveau d’engagement de cette équipe, le budget tout compris avoisinait les 60 millions de francs (de l’époque) et chaque pilote auto touchait un cachet de 10000F pour sa participation. C’était un gros investissement ce qui explique la volonté de J-F Piot de réussir son pari et de faire terminer ses VESPA sur ce Dakar.

 

1er janvier 1980

Quelques semaines avant, la présentation de l’équipe a eu lieu dans un grand restaurant parisien avec M. Paolo CAGIATI, président de VESPA. La presse fut évidement conviée afin de relayer au mieux l’évênement et Piot a même proposé à quelques journalistes de les inviter à l’arrivée du Dakar...Ce projet verra en partie le jour mais dans des proportions moindres que celle imaginées par J-François Piot à l’origine.

 

Maintenant, la course va réellement commencer même si, pour l’instant, le Trocadéro n’est que le départ symbolique. La froideur de la France de ce début d’année nécessite de la part des pilotes VESPA le port de combinaisons spéciales et des "manchons" adaptés. (on verra par la suite quel sort leur fut réservé pendant le rallye !!!) Malgré tout, la ferveur de la foule permet sans difficulté d’atteindre Olivet pour le prologue. Pour cette première mise en jambe, Piot a pensé à tout (il a l’expérience de l’année passée) et a éloboré une stratégie pour son équipe. Le classement de ce prologue décidant de l’ordre de départ de la première spéciale en Afrique, il est primordial de laisser le moins d’écart possible entre les VESPA et leurs véhicules d’assistance. La solution est donc simple en théorie :

les 4 VESPA doivent finir dernières des motos.

les 4 Lands d’assistance doivent faire "péter" un temps pour être en tête des autos.

 

Pour les scooters, pas de soucis....Ils prennent le départ de ce prologue les uns après les autres puis ...s’arrêtent ensemble avant la fin de celui-ci pour papoter !!! Spectacle hallucinant que de voir les 4 pilotes discuter ensemble pendant que les autres concurrents moto tentent de faire un temps !! Ils vont terminer 199, 200, 201 et 202ème sur 204 véhicules classés (et derniers des motos) !!!!

 

Pour les Lands, c’est une autre affaire !!! C’est moins facile de terminer devant que de se laisser prendre 1/4 d’heure par tout le monde ! D’autant que la concurrence est relevée et surtout que le terrain d’Olivet est très boueux (parlez en à Groine qui y planta son Mercedes Frigo !!). C’est donc au tour des PIOT, HANRIOUD, TRAUTMANN et PESCAROLO de faire parler la poudre ! Ce sera l’attaque totale et la justification du choix de ces pilotes !! Du coup, les temps tombent et les Lands sont effectivement dans les premiers :

 

PIOT finit 40ème au général et 11éme des voitures. PESCAROLO finit 44ème au général et 12éme des voitures. TRAUTMANN finit 60ème au général et 18éme des voitures. (juste devant l’équipage LOURSEAU/GRANJA/LEFEBVRE !!!!) HANRIOUD finit 91ème au général et 38éme des voitures. BREBANT avec son véhicule chargé à mort finit quant à lui 153ème.

 

La tactique élaborée a donc marché d’autant qu’avec les jeux des pénalisations et les incidents sur le parcours jusqu’à Sète, les 4 VESPA se retrouvent classés 61,62,63 et 64 ème (il y a encore quelques 20 motos derrière eux !!!), et les Lands se classent 5,6,10 et 28ème.

 

Tout est donc en place pour affronter l’Afrique comme Piot l’a imaginé !!!

 

la première spéciale africaine

En ce début du mois de Janvier, pour la première spéciale africaine, tout semble donc prêt pour que la course des VESPA se passe pour le mieux. Les 4 scooters vont partir parmi les dernières motos et les Lands d’assistance, étant dans les premières autos à s’élancer, vont pouvoir rapidement les rattraper et jouer leur office de Saint-Bernard. Pour plus d’efficacité, Piot a même créé des “doublettes” en attribuant à chaque Land un Vespa dont il a la charge.

 

Mais l’Afrique, la course et ses impondérables, la difficulté du terrain et les conditions dantesques de la course en scooter vont très rapidement mettre à mal cette organisation qui semble infaillible sur le papier. Il ne faudra d’ailleurs qu’une dizaine de kilomètres dès la première spéciale pour que les ennuis commencent et que l’équipe VESPA entre de plein fouet dans les galères qui vont durer pratiquement toute la course. Le premier gros problème va donc survenir très rapidement sur les pistes algériennes par des crevaisons à répétition pour l’ensemble des scooters. Ces crevaisons vont faire exploser l’organisation interne de l’équipe car les pilotes VESPA ne conçoivent pas qu’un Land ne s’arrête pas pour leur changer une roue sous prétexte que ce Land n’est pas attribué au scooter qui se trouve sur le bord de la piste !!! Cette organisation imaginée par Piot aurait pu marcher si les VESPA étaient partis en même temps que les Lands, mais les scoots ayant rencontré des problèmes avant d’être rattrapés par l’assistance, toute l’ossature de l’organisation s’écroule.

 

Heureusement, les Lands sont chargés (surchargés) de roues et tous les scoots sont réparés. Mais les crevaisons se succèdent à un rythme surprenant et ce ne sont pas les pneus ni les cailloux pointus de l’Algérie qui sont en cause. En fait, les suspension arrière des scouts sont maintenues par un silent-bloc. Avec les vibrations et efforts répétés, ces silent-blocs se cassaient, l’ensemble propulseur bougeait et les roues venaient frotter contre les capots arrières des scooters, entraînant les crevaisons. Bernard Tcherniavsky nous l’a bien dit, des pièces avaient été changées et adaptées pour le course, mais pas ces silent-blocs. Trop fragiles, ils ne résistaient pas !!! Ce problème de silent-bloc fut donc à l’origine des premiers gros soucis des VESPA, détruisant les pneus, faisant exploser les consignes de course, l’organisation de l’équipe, mettant à mal le moral des pilotes, d’autant qu’ils ne purent pas être modifiés avant GAO. En effet, Piot fit une commande express à l’usine VESPA qui modifia les pièces pour les rendre plus solides mais elles n’arrivèrent qu’à la journée de repos à GAO. Jusque là, toute l’équipe dut faire face à des crevaisons à répétition et des conditions de coures épuisantes !!! Ils finirent toutes les étapes à la nuit, rassemblés pour s’entraider, prenant à chaque fois la pénalité forfaitaire !!! Quelques exemples :

In-Sallah- Reganne : Piot et Pesca sont classés derniers de l’étape juste après Neimer et Y. Tcherniavsky qui ont passé plus de 9 heures sur les scooters !

 

Reganne- Bordj-Moktar : Piot, Hanrioud et Trautmann évitent de peu la pénalité alors que Pesca la prend (10 heures). Les pilotes ont passé 12 heures sur les machines !!!

 

Bordj-Moktar- Gao : c’est de plus en plus difficile : les 5 lands VESPA arrivent ensemble derniers (pénalité) avec les 4 Vespa qui ont roulé presque 14 heures !!!!!!

 

La journée de repos arrive bien !!!!!

 

Allez, remontons sur nos petites Vespa et reprenons notre épopée de 1980. Comme je vous l’ai déjà dit, après avoir rencontré ou contacté plusieurs acteurs de cette aventure, on peut maintenant en savoir un peu plus cet exploit !!! Car il s’agit bien d’un exploit que d’amener des Vespa sur un dakar et de tenir le pari que de les faire arriver au bout. Avec le recul (mais déjà à l’époque), tous les protagonistes s’accordent pour dire qu’il fallait être un peu fou (voire carrément !!!!) pour partir dans cette aventure et que les scooters, même préparés et escortés par leur assistance de choc, n’étaient pas les véhicules faits pour affronter le rallye !!!!

 

En fait, le courage des pilotes des scoot et surtout la volonté de réussir de Jean-François Piot sont la clé de cette performance...mais aussi l’explication de quelques "contournements" de règlement !!! Finir à tout prix, faire en sorte que des Vespa soient sur la Plage de Dakar !!!! A Paris, on peut y croire, mais dès l’Afrique, l’équipe s’aperçoit, outre les problèmes d’amortisseurs et de silent-blocs, que ce sera une vrai galère !!! Bernard Tcherniavsky, dès la seconde spéciale, tombe très lourdement et se blesse à l’épaule...C’est peut-être ce qui lui permettra de finir car il veillera chaque jour à prendre un peu plus soin de lui que ses compagnons et jouera la carte de la régularité plutôt que la vitesse. Mais les très gros soucis pour toute l’équipe vont commencer avant Gao, lors de la spéciale Bordj-Moktar/ Gao.

 

Jean-Pierre Hanrioud garde un souvenir précis de cette spéciale qui leur fait affronter une succession de dunes qui semblent infranchissables. Toute l’équipe d’assistance rejoint les scout et tout le monde met la main à la pâte pour pousser, tirer, relever les machines et les pilotes. Souvenir dantesque où les hommes s’épuisent, les esprits s’échauffent et où ces dunes semblent sans fin. La nuit arrive et l’ensemble de l’équipe se retrouve seule au milieu du sable avec encore plus de 150 km à faire !!!! Et pour la première fois, la mise hors course semble inévitable pour l’équipe entière !!!! Si les Vespa et Land ne sont pas à l’arrivée, c’en est fini. Alors, Piot prend le décision de balancer les scoot dans les Lands. C’est le seul moyen d’éviter l’abandon, de sauver son équipe et de préserver les hommes. Ce sera donc la première fois où les Land transporteront effectivement les Vespa et leurs pilotes. En fait, cela arrivera d’autres fois, mais J-P Hanrioud et Bernard Tcherniavsky, dans deux entretiens séparés avoueront que cela s’est passé deux ou trois fois, pas plus et pas pour tous les pilotes. Ce n’est que dans des moments ultimes, de nuit afin d’éviter un abandon inéluctable que de telles décisions ont été prises.

 

De plus, certains autres concurrents, tels les frères d’Aboville, autres compagnons d’infortune, furent parfois surpris de finir l’étape après les Vespa sans jamais avoir été doublés par les scooters !!!!! En fait, dès la fin des franchissements de dunes et vastes étendues de sable, les pilotes furent de nouveau livrés à eux-mêmes. Avec encore un autre danger toujours lié à l’arrivée de nuit. En effet, afin de leur éclairer la piste et de ne pas souffrir de la poussière soulevée par les Vespa, les Land d’assistance suivaient de très près les scooters tous phares allumés. Jean-Pierre Hanrioud se rappelle de nombreuses fois où il failli rouler sur le pilote du scoot qui avait ralenti pour éviter un obstacle ou qui avait chuté. En racontant cet épisode, il en avait encore froid dans le dos !!!! Le rallye se résuma donc pour l’équipe à partir très tôt dans chaque pour arriver très tard, quasiment toujours les derniers des véhicules. Bernard se rappelle de l’étape Niamey/Ouagadougou. Le départ officiel était à 8h30 et Bernard est arrivé le matin à ...8h20, une étape dans les jambes !!!!! Il dormira quand même une heure avant de repartir !!!! Le début du rallye permit donc de planter les tentes prévues pour le bivouac, mais elle furent rarement sorties parla suite !!!! Les mécanos qui devaient réparer les machines dormaient dans les Lands sans jamais faire de navigation,...par ailleurs inutile car il suffisait de suivre les traces !!!! A ce rythme-là, les machines s’usèrent mais aussi les hommes... Maintenant que l’on sait qu’au bout du compte, l’ensemble de l’équipe Vespa a réalisé un véritable exploit lors de cette participation au Dakar 80, tentons de faire un petit bilan.

Les pilotes de PE200 ont galéré comme jamais ils n’ont imaginé qu’ils allaient galérer. On le sait, la mécanique a peiné à suivre, le terrain était vraiment difficile, le rythme d’enfer et franchement, les machines peu adaptées à un Dakar. Tirons donc un coup de chapeau à ces 4 mousquetaires qui ont eu tous les 4 des sorts différents :

 

Yvan Tcherniavsky : Peut-être le plus capé des pilotes avec déjà une expérience de pilote d’usine et un palmarès impressionnant. C’est peut-être ça qui fut à l’origine de son abandon avec des conditions de courses dans ce Dakar qui ne correspondaient pas du tout à ce qu’il avait l’habitude de vivre en tant que pilote d’usine. Cette suite incessante de galères a eu raison de sa motivation et il abandonna dans l’étape qui mène à Tombouctou. L’histoire veut qu’il se fit doubler par les Land sur une piste parallèle mais qu’il ne chercha pas spécialement à se faire voir pour pouvoir repartir. !!!

 

Bernard Neimer : Le seul qui avait déjà une expérience du Dakar...mais qui , par son rythme peut-être plus soutenu que les autres brisa par deux fois le scooter au niveau du tablier. Les mécanos tentèrent de réparer le PE200 en soudant une barre qui allait du tablier avant à la base de la selle. Peine perdue, le scooter finit irrémédiablement en deux parties quelques spéciales avant Dakar !!!!

 

Bernard Tcherniavsky : Sa “gamelle” dès la seconde étape est selon lui ce qui lui permit de terminer le rallye. Plus que “flétri” par cette chute, Bernard poursuivi le reste de la course en attaquant certes, mais en étant prudent, préservant ainsi la machine et le pilote. Il fut donc l’un des deux Vespa à atteindre Dakar et à terminer le rallye. Cet exploit faillit d’ailleurs être réduit à néant lors de la dernière spéciale sur la plage. Parti avec les motos, il les avaient en point de mire , “poignée dans le coin”, à quelques dizaines de mètres devant. Mais c’en fût trop pour le moteur du Vespa qui serra. bernard en veut un peu à ses mécano qui n’avaient pas préparé le moteur à ce traitement alors que cela aurait été possible. le moteur fut changé mais re-serra un peu plus loin. Il fallut charger le scoot dans un Land afin de terminer l’étape et le rallye !!!! Mais il fut quand même l’un des deux Vespa à l’arrivée, classé 5ème hors temps !!!

 

Marc Simonot : Le plus jeune de l’équipe, fort d’une préparation physique poussée, c’est peut-être cela qui fit qu’il arriva au bout du rallye sans trop de problèmes. Jean-Pierre Hanrioud se rappelle de lui comme un garçon qui ne s’est jamais plaint et surtout qui profitait de chaque moment possible pour se reposer ou dormir afin de récupérer au maximum. Ce fut en fait le seul Vespa à finir “roulant” sur la plage et le premier classé de l’équipe, classé 3ème hors temps.

 

Quant aux Lands d’assistance, elles ne rencontrèrent aucun problème particulier pendant tout le rallye, si ce n’est l’entretien normal des voitures pendant le rallye. J-P Hanrioud se rappelle juste d’un léger problème de filtre à essence sur le Land de Pesca vite résolu par un simple ...nettoyage ! 4 Lands sur 5 finirent classés Hors temps aux 15, 16, 18 et 20 ème places (Piot est le dernier pilote à finir classé sur le rallye !!). Quant au Land hors course, c’est celui de Pesca qui abandonna le même jour que Yvan Tcherniavsky. En charge de ce scooter lors de l’étape de Tombouctou, il arriva hors délai avec le pilote du scoot. Il fut donc mis hors course...ce qui ne l’empêcha pas de repartir chaque matin suivant et de porter assistance aux autres Vespa, malgré les protestations de Thierry Sabine !!!!! Pesca avait récupéré Yvan mais lors de la dernière étape, il fut chargé d’aller récupérer les épouses des pilotes !!! Ce qui fait qu’on ne le voit pas sur les photos prises sur la plage de Linguere !

 

Chi se la sente di tradurlo? Ho visto, comunque, che sul sito, c'è il copyright sia sul testo che sulle foto che sono uguali a quelle che ho messo io ed anche a quelle messe da Nikyssive, ma che sia io che Niky dobbiamo aver preso da qualche altra parte. In questi casi, che si fa?

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Come gia detto, sia le immagini che abbiamo postate io e Nikissive e sia il servizio in francese, sono protetti dal copyright. Prima di trovarci nei guai, chi sa come si deve fare, è pregato di dare un suggerimento. Grassie. :mrgreen:

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appunto Marben... non mi dire che non sapevi che la Vespa ha partecipato alla Paris-Dakar?

 

No, no lo sapevo............ Problema mio, o del server?

 

infatti mi suonava strano...

problema del server...

:ciao:

 

..... e sia il servizio in grancese, sono protetti dal copyright. ...

 

non penso che i "grancesi" si facciano sentire! :mrgreen:

:ciao:

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davvero sono protette da copyright? azz...

 

in caso per evitare casini cancellatele =P

Questo è quanto c'è scritto sul sito:

Textes et Photos Copyright Dakardantan.com | Utilisation et reproduction interdite sans autorisation

per cui, penso che basterebbe chiedere questa autorizzazione, o no?

H O R U S S S S S S S

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Olio per cosa?

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Enri',va bene quello che usi per il Malossone,se ti riferisci alla mix.

Per il cambio uso un multigrado di uso motociclistico di cui mi sfugge il nome

ma sara' mia premura fartelo sapere.Mi trovo benissimo e il cambio e la

frizione mi stanno ringraziando....mmmhhh che puzza di fritto in questo...postO

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Invece di fare lo spiritosino, dicci di quale olio intendi parlare. Quello per il cambio o quello per la miscela? Il tutto, ovviamente, solo per cazzeggiare un po', tanto non ha nessuna importanza che sia un T5. Puoi usare lo stesso olio che usi per le altre tue vespe.

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Invece di fare lo spiritosino, dicci di quale olio intendi parlare. Quello per il cambio o quello per la miscela? Il tutto, ovviamente, solo per cazzeggiare un po', tanto non ha nessuna importanza che sia un T5. Puoi usare lo stesso olio che usi per le altre tue Vespe.

 

Evvabbè, smetto di fare lo spiritosino.. :boh:

L'olio è per la miscela..(mi pareva ovvio, diversamente l'avrei specificato, no?..), e siccome il motore urla, mi chiedevo se usare un minerale, che uso per la ET3 e per la VBB oppure un sintetico, che uso per la 200 Malossizzata... :mah:

Comunque Emanuele una dritta già mel'ha data. Il popolo di VR che ne pensa?

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Io, uso il semisintetico.

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Io, uso il semisintetico.

io.. anche... :-)

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Alle carte nel dubbio si esce sempre a coppe........

No Manuè, si tratta di quell'olio di cui ti ho parlato. Tra l'altro, la mia T5 ha il Mix automatico, quindi, non credo che il minerale sia adatto, ondepercuinonposcia, il duello rimane tra sintetico e semisintetico ed il caso, ha scelto per me, tutto quà! :mrgreen:

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